Un réveil pas comme les autres pour coni le Tsunami

Ce matin vers 5h30, je suis réveillé par mon lit qui se met à trembler durant 15 secondes. Je ne comprenais pas du
tout ce qu'il se passait. Je n'avais pas bu la veille...
J'ai alors pensé que c'était moi qui faisait tremblé le lit. Pour reprendre mes esprits, j'ai mis un peu la radio et décidé de me mettre debout. Plus rien.
2 heures plus tard mon voisin vient me voir : "eh, t'as senti le tremblement de terre ce matin ? je t'ai entendu mettre la
radio...".

Bref tremblement de terre mais drôles de sensations. Entre conscience et hallucinations. Cela n'est resté qu'un petit tremblement de terre. Par contre au large des îles samoa ça a secoué fort les cocotiers.

Je n'ai évidemment pas de photos de mon réveil. Même si j'imagine qu'elles auraient été très drôles.

Ce matin avant de partir, j'ai quand même waxé la planche, au cas où le tsunami pointerait le bout de son nez (-;).

Il faut que je me renseigne pour savoir si la vague a traversé la barrière...

http://polynesie.rfo.fr/infos/actualites/tsunami-alerte-rouge-en-polynesie-francaise_10250.html

Pêche dans le lagon

Hier, samedi 26 septembre, sortie pêche au harpon dans le lagon. Mais comme je ne me suis pas équipé avant de venir sur Wallis, je n'étais que spectateur. Par contre, j'ai encore profité pour plonger au dessus d'un des plus beaux platiers du lagon. Mon appareil en revanche commence à afficher quelques signes de fatigue. Je n'ai malheureusement pas trop pu shooter sous l'eau.

Fin d'après midi superbes visions du coucher de soleil. C'est à ce moment que l'on se rend vraiment compte de la douceur de vie sur Wa-fufu.

Sinon, dimanche 27, sortie kayac autour des ilôts de l'ouest (tekaviki...). J'ai plus d'épaules. C'était crevant. Mais ça valait le coup. Pas de vent, soleil, eau à 30°, le lagon et les ilôts pour nous.

Cricket à l'église de Mafu tapu (district du sud)

Lorsque l’on pense aux sports pratiqués sur Wafufu, l’on imagine de suite le rugby. C’est vrai que ce sport à une place importante dans les îles du pacifique sud et donc à Wafufu. Cependant ici il n’y a pas de tournoi de rugby, pas plus que de fédération de rugby wallisienne. Le rugby est donc pratiqué seulement lors d’entrainements et quelques matchs amicaux sont quelquefois organisés. Je ne manquerai certainement pas d’assister prochainement à un match amical.
Les deux autres sports locaux, terrestres, sont le cricket et le volley. Quelques wallisiens appartiennent à des équipes de volley professionnelles. J’ai rencontré un joueur actuellement en vacances sur wafufu (2m05 et 124kg.) Je n’ai pas de photos à l’appui…

L’autre sport pratiqué et certainement le plus populaire est le cricket wallisien.

quelques spectateurs du bord de route...

Certainement exporté par les américains lors de la seconde guerre mondiale, le jeu à été revu à la sauce wallisienne. Les règles sont assez complexes. Mais après avoir interrogé un collègue de travail, l’on pourrait présenter grosso-merdo les règles du jeu, de la manière suivante.
Tout d’abord un match dure toute la journée. Objectif, marquer le plus de points.
Sur le terrain environ 50 joueurs, voir plus.

Chaque équipe envoie chacun de ses joueurs batter ou taper une espèce de boule en bois. En face, un lanceur de l’équipe adverse. Derrière le batteur, se trouve un réceptionneur. Ces trois joueurs se trouvent dans une zone que l’on peut appeler « zone critique ». Le lanceur a le choix. Soit il lance la balle avec un rebond devant le batteur, soit pas. Le batteur dispose également de plusieurs techniques. Il peut soit taper le plus loin possible la balle. Suite à quoi, il parcourt le maximum d’allers-retours entre les deux piquets qui sont entre lui et le lanceur, avant que la balle ne soit ramenée sur la zone critique par un joueur adverse. Un aller-retour vaut 2 points. Le lanceur peut également juste faire opposition avec sa batte et marquer un point. En effet, il est rare d’arriver à frapper la balle très loin. Et l’interception d’une balle qui n’a pas touché le sol éjecte le batteur. Autre moyen de marquer des points pour l’équipe qui batte, profiter de l’erreur du lanceur. Si ce dernier lance sa balle trop fort et que le réceptionneur derrière le batteur la laisse filer. Le batteur doit en profiter pour parcourir les allers-retours entre les piquets.

Une fois que l’équipe a envoyé tous ses batteurs, on comptabilise ses points et l’autre équipe doit tout simplement marquer le plus de points.
Il n’y a que des matchs entre districts ou entre village d’un même district. Pas de compétition officielle. C’est du sport au sens loisir et divertissement. Par exemple, lorsqu’une équipe est en train de distancer au score l’autre équipe, une petite danse est improvisée pour chambre l’autre équipe. L’objectif du jeu est vraiment de prendre du plaisir et de faire rire les spectateurs et les joueurs entre eux.

Samedi 5 septembre : Ilot aux oiseaux

Ce samedi, une journée ilot est organisée sur Nukuloa (l'îlot aux oiseaux). Afin de profiter de la marée haute, la journée commence tôt (départ à 7h00). Le beau temps et la chaleur sont comme d'habitude au rendez-vous. Ce qui est incroyable c'est la découverte à chaque fois de nouveaux paysages. Car l'on pourrait se dire après tout : "les îlots sont identiques. C'est la même chose". Mais non, à chaque sortie on découvre une nouvelle faune et flore. Sur cet îlot quasiment pas de cocotiers, mais par contre beaucoup d'oiseaux. Des fous de bassan notamment. Le matin j'ai traversé à la nage la petite passe qui sépare l'îlot aux oiseaux de l'îlot qui se trouve en face. Une heure de pongée, suivi d'un barbecue matinal. A midi, je pars visiter le Tanao (sorte de colline où les Walisiens du Nord viennent boire le Kava. Depuis le sommet on a une superbe vue sur l'océan, sur la barrière de corail, sur les autres îlots du nord. Je n'ai pas pu rester très longtemps. Les fous de bassan logeant sur ce territoire m'ont perçu comme une personne hostile.
En fin d'après-midi, sur le retour, nous nous arrêtons prendre des photos d'une mangrove du nord de Wallis. Ici, subsiste encore des coins où la nature domine le monde. Ils se font de plus en plus rare...
Le soir barbecue...

Vue de Nukuloa et du petit l'îlot qui se trouve en face.

Un fou de bassan qui passe de plus en plus près de moi...

Une mangrove du côté de Vailala.


La couleur de l'eau. No comment...

Deuxième plongée (snorkeling)

Voici quelques photos prises par mon camarade de plongée dimanche dernier, dans le trou du diable. La luminosité n'était pas extraordinaire ce jour là, mais la prise de vue est néanmoins sympa.
La plongée a duré une petite heure. Il faisait plus chaud dans l'eau qu'à l'extérieur. Il me tarde déjà le week-end prochain, visite d'un îlot du Nord !